Voilà, je vous fais un petit retour concernant ma voiture, laquelle est peu connue au sein du WCS.
Pour petit rappel, le 17 novembre j’ai acheté une Legacy 3.0R Spec.B SW. C’est une occasion d’octobre 2006 qui avait 24000 km.
Voici quelques photos de la belle.
Actuellement elle vient de sortir de la révision des 30000km. Je profite donc de ces 6000 km de bonheur pour les partager avec vous.
La Legacy Break, c’est une grande familiale, spacieuse, confortable, un grand coffre, super équipée. Une baquette rabattable en 3 secondes libérant un plancher plat. Le coffre passe de 459 litres sous tablette à près de 1600 litres. L’idéal pour un père de famille qui veut s’amuser. Concernant le gabarit, elle mesure 4,72 m et pèse 1560kg à sec.
La Spec.B, c’est l’évolution sportive de la 3.0R. A ce titre elle a de série : les jantes 18 », le chassis sport, l’intérieur cuir noir, le tableau de bord rétro-éclairé. De sa sœur l’Impreza STI, elle possède la boîte 6 courte et les amortisseurs Bilstein.
Je passe sur l’équipement de série ultra-complet, entre autre ordinateur de bord, GPS, toit ouvrant panoramique, ESP, régulateur, chaine 6CD…
Pour les accros de la mécanique, elle est équipée d’un 6 cylindres Boxer de 3 litres de cylindrée, 24 soupapes, atmosphérique, mais équipé d’un système de levée variable des soupapes associé au système de commande actif de la distribution de type VTEC. Il développe 245 chevaux à 6600 tr/mn pour 30,3 mkg de couple à 4200 tr/mn.
A la conduite.
Après avoir été bluffé lors de l’essai et quelques centaines de km de prise en main progressive, place au jeu. Pour résumer, c’est un break sport, et le sport, il aime ça.
C’est un moteur qui adore monter dans les tours et y rester. Très doux et souple à bas régime, le moteur chantonne gentiment. A 3000 tr il commence à pousser de façon assez sympathique, déposant déjà la majorité de la production automobile nationale. Mais vers 4000 tours, lorsque le VTEC entre en scène vers 4000 tours, il devient méchant et rageur. Le 6 boxer se met à gronder de façon agressive, c’est jouissif.
Il n’y a pas de turbo, mais on sent bien l’effet coup de pied aux fesses lors de la mise en action du VTEC. Et quand on a envie de jouer, le moteur conjugué aux rapports courts monte dans les tours et y reste. Pas de perte de puissance ni de couple. Ça pousse de façon franche jusqu’au bout.
Le freinage est puissant et progressif, rien à dire. L’endurance n’a pas montré de signe de faiblesse en jouant sur petites routes de montagne, malgré une bonne série de freinages de trappeur. Sur circuit, pas testé.
Le chassis est tout simplement hallucinant. Bien qu’ayant essayé plusieurs Impreza, je n’ai pas eu l’occasion de les pousser à la limite ( la mienne, pas celle de là voiture). La Spec.B est calibrée de façon à avoir en temps normal 35 % de puissance sur l’avant et 65% sur l’arrière. En bref, une intégrale avec un comportement de propulsion. Et là, c’est l’éclate totale. L’ESP couplé à l’antipatinage sont déconnectables. Il restent cependant discrets, et pour les activer il faut déjà s’énerver sérieusement. Meme sous la pluie, la voiture reste soudée à la route. Mais quand on débranche, et qu’on entame le programme figure libre, on change de monde. Euh, c’est un break ça ??? Un petit bémol cependant : pour avoir fait l’andouille sur la neige, l’électronique reste l’électronique, et quand ça part vraiment fort, l’ESP panique et n’arrive plus à redresser la voiture, laquelle se stabilise en mode crabe. Marrant mais pas efficace.
Une fois tout désactivé, l’efficacité est redoutable. Pour info, avec les 4 pneus été ( Bridgestone RE 50A ) la voiture est monté et descendu les cols enneigés sans aucun problème.
A l’intérieur : la qualité de fabrication est excellente, du très haut de gamme. Même à des vitesses prohibées, il règne un silence de cathédrale dans l’habitacle, accompagné de temps en temps par les montées en régime du 6 cylindres, un peu trop filtrées, snif. Vivement l’été que je roule les vitres ouvertes pour assister au concert.
En effet, vu de dehors les vocalises sont sublimes, et se rapprochent du flat 6 Porsche en moins libéré ( normal, c’est la même architecture.)
Pour résumer, en 6000 km, que du bonheur. Même la consommation est en dessous de ce que je pensais. Sur 6000 km je suis à 11,7 litres de moyenne, tous types de routes et de conduite confondu. En stabilisé à 145 sur l’autoroute ( soit 135 km/h GPS) elle consomme 10 litres. En mode méchant elle est à 15 litres. Quand à la ville, les 18 litres annoncés par Subaru sont tenus.
Enfin le prix de l’entretien est conforme à ce que m’a dit le concessionnaire. La révision des 30000 km a couté 322 euros, honnete pour ce type de mécanique. Les pneus et plaquettes sont d’origine et encore largement bon.
Voilà, j’espère n’avoir pas été trop long. Si vous avez des questions, n’hésitez pas.
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